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  • Emeline

Voix de la liberté personnelle : les accords toltèques (1)

Aujourd'hui on parle Accords toltèques !



      Les accords toltèques sont des principes édictés dans un livre éponyme écrit en 1997 par Miguel Ruiz, un chaman mexicain fils de guérisseuse, passionné par les pratiques et théories toltèques ancestrales. Les 4 accords toltèques sont le fruit de ses recherches et de ses expériences. L’objectif visé derrière ces « principes de vie » est de permettre aux gens d’appréhender le monde de façon plus sereine, en apprenant à prendre du recul sur les autres, sur ce monde et sur soi-même.


Chaque accord toltèque recèle une perle de sagesse d’un mode de vie toujours un peu plus détaché du superficiel et rattaché à l’essentiel.

 Chacun d’eux prend la forme d’une petite phrase courte et facile à retenir. Michel Ruiz parle « d’accords » car il considère que ces règles de vie sont des accords à passer avec soi-même pour se libérer de nos croyances limitantes vis-à-vis des autres et du monde. Alors moi, tu penses bien que ça me parle : un contrat pour s’affranchir de l’importance paralysante qu’on accorde aux autres ? Et où les seules parties sont moi… et moi ? Je signe où ?



Dans ce premier article, j’avais envie de te présenter mon accord toltèque favori :



Quoi qu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle.



     Ouuuh… cet accord-là touche très particulièrement l’ego. Il vient directement te remettre à ta place : non, si la caissière ne te sourit pas, c’est pas parce qu’elle ne t’aime pas. Non, si ta pote ne t’a pas fait coucou sur la terrasse de café, c’est pas parce qu’elle peut plus te sentir. Non, si le groupe d’ados rigolent à côté de toi, c’est pas parce qu’ils sont en train de se moquer de toi. Toi, toi, toi et toi. Comme si tout tournait autour de toi. Alors qu’en fait non… La caissière est en heures supp’ elle en peut plus, ta pote écoutait un message et ne t’a pas reconnue, les ados parlent d’une vidéo sur Tiktok. On a facilement tendance à croire que tout ce qui arrive autour de nous est une conséquence de notre comportement. D’une certaine façon on s’attribue bien trop d’évènements qui, en réalité, ne nous concernent pas véritablement.


Ça fait peut-être mal au c… de l’admettre...


mais tout ce que les gens disent, font, ressentent ou pensent ne te concernent sûrement pas autant que tu le crois. Oh oui, nous aimons prendre les choses personnellement… ! Parce que ça renforce notre importance personnelle. Ça nourrit notre ego. Ça nous fait exister aux yeux des autres. L’ego est boulimique de ce besoin d’exister. Mmmmmm que c’est bon d’être validé par les autres… et mmmmm que c’est bon de s’indigner de quelque chose que quelqu’un nous a dit ou fait !


Pourquoi se priver de cette source de gratification de l’ego alors ? Quels avantages à lâcher prise là-dessus ?

   

Faire une affaire personnelle de ce qui t’arrive est en réalité grandement douloureux. Ben oui, ça veut dire que mon état dépend de mon environnement. Ça veut dire que si cette barman ne me sourit pas alors elle exagère et ça me vexe. Que si mon gamin pleure c’est pour me faire chier et ça me saoule. Que s’il pleut et que j’ai pas de parapluie et qu’il y a une panne de tram c’est que c’est pas ma journée et que TOUT LE MONDE À DÉCIDER DE S’Y METTRE AUJOURD’HUI DIS-DONC ! Tout ce qui se passe m’impacte fortement et joue sur mon état intérieur, sur mon humeur. Je ne suis plus qu’une poupée qui réagit aux simulations extérieures sans aucun recul.


Ça marche aussi pour un musicos trop beau qui se fait encenser non-stop et tout le monde lui dit qu’il joue trop bien de la guitare, qu’il est trop beau qu’il chante trop bien et blablabla… Ah ça pour le coup l’ego se nourrit… Mais le jour où on ne lui dit plus qu’il joue bien ? Le mec perd pied ! Parce qu’il accorde une importance primordiale à ce qu’on lui dit, plutôt qu’à ce qu’il ressent à l’intérieur de lui.


Alors la libération elle est là :


Je ne suis PAS RESPONSABLE de ce que pensent, disent et ressentent les autres.

Je ne suis PAS RESPONSABLE pour le retard du tram, ni pour la pluie qui tombe. Je peux lâcher ça.



    C’est d’autant plus libérateur lorsque la situation semble être directement axée CONTRE moi! Non, si une personne m’insulte, ça ne m’appartient pas. Oui c’est sûr, facile à dire. Mais vraiment. C’est son caca, pas le mien. Ça ne remet pas en cause notre propre responsabilité dans la vie. Mais franchement : même si elle t’insulte parce que tu lui es passée devant dans la file d’attente, ça reste une insulte. Ça fait chier. Mais ça ne t’appartient pas. Tu t’excuses et tu continues ta vie, pas besoin de ramasser son caca !








      Alors voilà. J’aime cet accord parce qu’il remet les choses à leur place. Ce que les autres disent et font ne m’appartient pas. Ce n’est qu’une projection de leur propre réalité. Je peux me libérer de ce lourd fardeau et arrêter de me remettre en question à chaque évènement comme si la pluie tombait juste pour m’emm… Bref. Une jolie perle de sagesse à partager sans modération.




À bientôt pour le prochain accord toltèque !

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