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  • Emeline

Les présupposés de la PNL (PNL2)

Dernière mise à jour : 10 nov. 2020

Dans la série « WTF la PNL* », voici une nouvelle petite illustration pour se familiariser un peu avec ce fabuleux outil.

(Si tu n'as pas lu mon article sur l'ancrage en PNL avec Sangoku comme invité spécial, je te conseille VIVEMENT DE LE FAIRE en cliquant ici)


Lorsqu'ils ont donné naissance à la PNL, Grinder et Bandler ont édicté toute une série de postulats fondamentaux qui devaient servir de principes de vie, pour une meilleure compréhension du monde, des autres et de soi, et pour une meilleure communication. En voici le premier :


La carte n'est pas le territoire.


La carte ? Le territoire ? De quoi ?

Atta atta atta je t'explique vite-fait.


La carte, c'est la façon que chacun d'entre nous a de percevoir le monde... et le monde, lui, est le territoire. Nous avons tous des filtres. Neurologiques de par nos cinq sens (on n'entend pas tout de la même façon, on ne voit pas tous les mêmes choses sur une même image p. ex.), socio-culturels de par notre éducation, notre culture (on n'a pas tous la même éducation, moi par exemple je ne mangeais quasiment jamais de pain baguette à la maison, c'était interdit), et personnels, de par nos expériences, notre histoire de vie (on vit tous des expériences différentes, on a tous nos traumas (la baguette par ex. :-p )). Et bien que nous soyons tous soumis aux mêmes "stimuli" (p. ex., la lecture de mon article est un stimulus externe), chacun d'entre nous va percevoir la lecture différement (peut-être qu'une personne va détester que je la tutoie tandis qu'une autre va trouver ça plus sympa p. ex.).


Par conséquent, je perçois le monde comme ma représentation de celui-ci à travers mes propres filtres.

Et toi tu le perçois à travers les tiens. Et il est important d'être conscient de ça pour pouvoir s'entendre, se comprendre, s'écouter, communiquer. C'est typiquement l'histoire des deux personnes qui sont face à face avec un chiffre devant elles : l'une voit un 6 et l'autre un 9. Ou encore l'histoire de l'éléphant et des 6 aveugles : le 1er touche la jambe de l'éléphant et affirme que c'est un pilier, le 2è touche la queue et affirme que c'est une corde, le 3è touche la trompe et affirme qu'il s'agit d'une branche d'arbre épaisse, le 4è touche l'oreille et affirme que c'est un éventail, le 5è le ventre et affirme qu'il s'agit d'un gros mur, et enfin le 6è touche la défense et affirme que c'est une grosse pipe.... Ils sont en total désaccord et se disputent. Et c'est là qu'arrive le grand sage qui leur explique qu'ils ont tous dit vrai et qu'ils ont tous touchés une partie différente de l'animal.


Accepter qu'on n'a pas la même vision des choses et ne pas partir dans un trip égotique à vouloir convaincre l'autre qu'il se trompe... T'imagines la légèreté ? J'adore ce présupposé. Il invite à une réelle ouverture d'esprit, qui demande un bel effort mais qui vaut tellement le coup. Plonger dans le monde des gens, essayer de les comprendre de cette façon. Il y a autant de façons de voir le monde que d'êtres humains sur terre. En plus, avoir conscience qu'il s'agit de sa propre représentation et non de la réalité, ça invite aussi à changer de point de vue sur les choses, pour évoluer encore et encore.

T'imagines ? Ce n'est ni toi, ni moi qui ait raison. J'ai ma représentation de la réalité et tu as la tienne.... Mais... d'ailleurs... C'est quoi la réalité ?

Allez, j'y vais moi. À la prochaine !






* c'est quoi la PNL ?

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